Ce week-end, se tient Courte-Ech’elle, deux journées consacrées à «l’empouvoirement des femmes», organisées par la GAM, guilde des artistes de la musique, un groupement d’intérêt créé en 2013 par des musiciens comme Axel Bauer ou Suzanne Combo. Ce séminaire, qui a lieu en région parisienne, est non mixte, une condition jugée nécessaire pour prolonger les effets libératoires initiés par le mouvement MeToo de la musique (#Musictoo). Il s’agit d’un des nombreux exemples de la mobilisation actuelle au sein de la filière française de la musique pour œuvrer à l’égalité réelle femmes hommes et lutter contre toutes les discriminations. Pour autant, dans cet univers généralement décrit comme machiste, ce sont souvent des entrepreneuses qui se mobilisent pour changer les mentalités. Ces collectifs, associations ou petites entreprises, se nomment Barbi(e)turix, La Petite, Inouïe, Provocative Women for Music, Vénus Club, ou encore plus récemment Warrior Records, le label créé par Rebeka Warrior, la chanteuse de Mansfield.TYA et de Sexy Sushi. Des structures engagées, toutes montées par des femmes ou qui s’identifient comme telles, et qui font aussi bien du management, de la formation ou organisent des événements. Au quotidien, elles i
Musique
Des musiciennes du genre engagées
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publié le 9 septembre 2022 à 17h14