Interdiction des concerts debout : le milieu de la musique en colère

La récente interdiction d'organiser des concerts debout a provoqué la colère du milieu de la musique ©Maxppp - Arnaud Journois
La récente interdiction d'organiser des concerts debout a provoqué la colère du milieu de la musique ©Maxppp - Arnaud Journois
La récente interdiction d'organiser des concerts debout a provoqué la colère du milieu de la musique ©Maxppp - Arnaud Journois
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Pour freiner l'épidémie, le premier ministre a annoncé lors de sa dernière allocution l'interdiction des concerts debout et cela pour une durée de trois semaines. Les organisations syndicales viennent donc d'appeler l'Etat à lever cette mesure qui a provoqué un vif émoi dans le secteur musical.

Malgré la colère de nombreux artistes après l'annonce de l'interdiction des concerts en disposition debout, de nombreuses salles ont été contraintes d'annuler leurs concerts prévus, faute de pouvoir s'adapter à cette nouvelle mesure. Aurélie Hannedouche, déléguée générale du Syndicat des Musiques Actuelles, s'exprime à ce sujet ce matin au micro de Jean-Baptiste Urbain.

Une véritable incompréhension

Aurélie Hannedouche dénonce une véritable incohérence dans la gestion de cette crise. De nombreux lieux accueillant du public restent ouverts, comme les théâtres, les cinémas ou même les centres commerciaux, alors que une fois de plus "nous ne comprenons pas pourquoi les salles de concert en configuration debout restent fermées."

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Aucun cluster n'a jamais été créé dans un des lieux qu'on représente

Aurélie Hannedouche pointe du doigt la méconnaissance des concerts de musiques actuelles de la part des pouvoirs publics "les gens qui ont décidés de ces mesures au sommet de l'Etat ne sont jamais allés dans un des établissements que nous représentons."

Nous demandons une équité de traitement : si tous les établissements recevant du public restent ouverts, alors nous devons être ouverts, mais si tous sont fermés, alors nous devons être fermés.

Face à cette incompréhension, le Syndicat a lancé un appel pour la reprise des concerts en disposition debout le 23 janvier.  Demain les représentants du syndicat rencontreront Bruno Le Maire et Roselyne Bachelot. "Ce qu'on demande c'est de pouvoir reprendre les concerts le 24 janvier en configuration debout".  Si le syndicat n'obtient pas gain de cause, Aurélie Hannedouche n'exclut pas une saisie de la justice administrative, comme l'avait fait le syndicat en décembre 2020.

Arrêtez de nous traiter de manière singulière et discriminatoire

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