«Quel gâchis ! Après la tournée qui a suivi mon deuxième album, en 2018-2019, il restait des cartons entiers de merchandising : une centaine de tee-shirts, une cinquantaine de sweats.» Fakear, comme beaucoup d’autres artistes d’aujourd’hui, réfléchit de plus en plus à l’impact que son activité de musicien laisse sur l’environnement. Il avait déjà été particulièrement contrarié il y a quelques années lorsque sa maison de disques de l’époque, la multinationale Universal, lui avait imposé des tee-shirts fabriqués en Chine alors qu’il voulait faire réaliser son merchandising textile de manière écoresponsable et en France.
Flavien Berger a lui aussi connu le même genre de problèmes : «Nous avons fait beaucoup de tee-shirts pour accompagner la tournée de mon album Contre-Temps et très peu se sont vendus. Il y en a encore pleins en stocks… Avoir du merchandising pour créer du lien avec le public, cela avait du sens avant, cela n’en a plus aujourd’hui !» Il précise : «Il ne faut pas se culpabiliser de faire de la musique. Enregistrer un disque et le commercialiser, faire des concerts, des tournées, c’est notre activité. Une a