L’IFPI a présenté le 17 novembre la dernière édition de son étude sur les pratiques de consommation musicales “Engaging With Music 2022”. Celle-ci place notamment l’Allemagne parmi les leaders mondiaux du streaming musical.
Les allemands en 4e position mondiale parmi les plus grands consommateurs de streaming musical
Selon les enquêtes de l’IFPI, l’Allemagne se situe désormais dans le top 5 des pays comptant le plus grand nombre d’utilisateurs de comptes premium dans le monde, derrière la Suède, la Grande-Bretagne et les États-Unis, mais avant le Mexique. Une statistique remarquable pour un pays dont les habitants ont d’abord mis du temps pour intégrer le streaming audio dans leur univers, l’Allemagne fait désormais partie du peloton de tête mondial lorsqu’il s’agit de l’utilisation d’abonnements premium. Pour le rapport “Engaging With Music“, l’IFPI, en collaboration avec les chercheurs britanniques d’AudienceNet, a interrogé 44 000 utilisateurs en ligne âgés de 16 à 64 ans sur 22 des principaux marchés musicaux du monde sur leur comportement d’utilisation.
Le BVMI détaille l’évolution des modes de consommation
Le BVMI en tant que branche allemande de l’IFPI (équivalent allemand du SNEP) a pu recueillir de nombreux chiffres concernant la consommation de musique sur le marché allemand, notamment grâce aux nombreuses données fournies par l’étude de l’IFPI. Ainsi, selon les données du BVMI, les Allemands écoutent désormais 21 heures de musique par semaine. Cela représente environ 90 minutes de plus qu’il y a un an.
La radio reste le support numéro des Allemands un en ce qui concerne la consommation de musique. En effet, 27 % des utilisateurs déclarent consommer de la musique via la radio (offre terrestre et en ligne), suivi de près par le streaming audio (25 %). Le streaming vidéo arrive en troisième position (14 %) et le segment cumulé des supports physiques et téléchargements en quatrième position avec 12 %. Ces pratiques sont donc plus répandues que l’utilisation de plateformes vidéo courte comme TikTok, qui culmine toutefois déjà à 6 %. Une comparaison avec l’année dernière montre que de telles données peuvent varier lors de sondages plus larges. Par exemple, 22 % des personnes interrogées utilisaient encore la radio pour écouter de la musique, soit cinq points de pourcentage de moins que ce qui est indiqué aujourd’hui.
La BVMI souligne également le rôle particulier des usagers allemands concernant l’utilisation de musique provenant de sources non autorisées, l’Allemagne se situant ici “heureusement en dessous de la moyenne mondiale”. Dans le monde entier, 30,4 % des personnes interrogées auraient déclaré écouter de la musique par des moyens non licenciés ou illégaux. En Allemagne, ce chiffre n’est que de 21 %.