FIL DE VEILLE – S.6.2024

Ekhoscènes est né de l’intégration, au sein du Prodiss, de deux autres syndicats majeurs du spectacle vivant privé (SNDTP et Camulc), afin de représenter les scènes vivantes dans toute leur diversité. Le syndicat représente désormais plus de 600 entreprises adhérentes.

Si un festival sur quatre affichait complet la saison dernière, ils tirent tous la sonnette d’alarme face aux augmentations de coûts de production difficilement surmontables, et devant le complexe maintien de l’équilibre entre l’accessibilité de ces événements et leur rentabilité financière.

Alors même que 68% se trouvent à moins de 5 kilomètres d’une gare, beaucoup de festivals ne sont pas en mesure de proposer une offre ferroviaire solide à leurs festivalier·es.

Parfois considéré comme le “parent pauvre du spectacle vivant”, l’humour aura bientôt sa cérémonie : les “Augustes de l’humour” ont été annoncés lors des états généraux du secteur.

Jusqu’alors, le mot d’ordre était “Tu n’es pas content, il y en a 10 qui attendent”. Et c’était vrai ! Sauf que les choses ont changé. Les salariés n’hésitent plus à quitter une entreprise qui ne répond pas à leurs attentes, et la notoriété du projet artistique, qui jusqu’alors jouait comme un ciment, n’y suffit plus.

Initié en 2021, le plan en faveur des fanfares et des harmonies vise à valoriser une pratique artistique qui fédère des personnes de tous les âges et de tous les horizons. Il est reconduit en 2024 et dispose d’un budget augmenté.

Le 2 février, les 27 États membres de l’Union européenne réunis à Bruxelles ont validé l’AI Act, premier règlement sur l’intelligence artificielle.

Les plateformes comme TikTok sont des espaces où se construisent le fandom et le capital culturel. Si l’absence d’UMG sur TikTok se prolonge, sa liste actuelle de stars ira probablement bien, mais la major risque de se désynchroniser avec la prochaine génération d’artistes et leurs fans.

“Écouter” ne disparaîtra pas, bien sûr, et le streaming restera le socle de la consommation. Mais “jouer” deviendra un espace ouvert et un moyen d’expression en constante évolution, où les limites traditionnelles (genre, durée du morceau, structure, etc.) ne s’appliqueront pas.

Des représentants de Beggars Group, Secretly et Partisan Records estiment le coût de la technologie Dolby Atmos à “1 000 dollars de plus par chanson”. Seuls les plus grands acteurs du marché pourront en profiter, selon eux.

Un an après le début des redevances générées par les fans sur Soundcloud, les artistes ont une meilleure compréhension de leurs bases de fans et une meilleure chance de monétiser leurs auditeurs.

D’un modeste blog, Pitchfork était devenu le dernier “empire” des médias musicaux outre-Atlantique. Maintenant, comment les médias spécialisés peuvent-ils prospérer ?