Le Centre national de la musique présente chaque année les chiffres de la diffusion des spectacles de musiques actuelles et de variétés en France.
FOCUS
Le Centre national de la musique publie les chiffres 2023 de la diffusion de spectacles de musique et de variétés, dont un focus sur les festivals
Le Centre national de la musique publie son rapport annuel sur la diffusion de spectacles de musique et de variétés et annonce pour la deuxième année consécutive un montant total des recettes de billetterie franchissant la barre symbolique du milliard d’euros.
La croissance de l’économie du live observée en sortie de crise sanitaire se confirme donc en 2023, dans un contexte économique néanmoins marqué par une forte inflation des dépenses. Cette situation contrastée est particulièrement marquée dans le champ des festivals. En dépit d’un nombre significatif d’annulations, liées notamment aux aléas climatiques, ces derniers ont enregistré une progression importante de leur fréquentation et de leur chiffre d’affaires de billetterie, mais voient leur modèle économique fortement fragilisé (deux tiers d’entre eux n’atteignent pas l’équilibre au sein du panel observé).
Une économie du live en croissance, portée par la diversité de l’offre et une forte demande, mais dont certains modèles économiques sont fragilisés
L’appétit des Français pour les spectacles de musiques actuelles et de variétés en 2023 nourrit une croissance de 21% des recettes de billetterie, totalisant 1,4 milliard d’euros en 2023. En effet, si l’offre de représentations payantes (65 800) a progressé de 5 %, c’est bien la demande qui porte cette croissance avec un nombre de billets émis sur la période (36 millions d’entrées) en progression de 11 %. Cette hausse est d’ailleurs particulièrement remarquable dans un contexte économique inflationniste pesant sur le budget des ménages, et qui s’est également traduit par une hausse du billet moyen de 8 % à 41 €.
L’offre de spectacles en France en 2023 se caractérise par une grande diversité des esthétiques représentées, où l’humour occupe une place très importante avec plus d’un quart du total des représentations, suivi par le jazz/blues (12 %), la variété-pop (11 %) et le rock-metal (11 %), qui cumulent à eux trois plus du tiers de l’offre. Il convient de préciser que cette étude, réalisée sur la base des données issues de la taxe sur les spectacles de musique et de variétés, n’intègre pas les spectacles de musique classique n’entrant pas dans le champ de cette taxe.
Comme les différentes catégories de spectacles obéissent à des modèles économiques de production et de diffusion très variés et pratiquent des prix différents, la place des esthétiques dans la répartition des recettes n’est pas la même que celle occupée dans le volume des représentations.
Ainsi, la variété-pop domine avec 25 % des recettes de billetterie, suivie du rock-metal à 19 % et du rap à 13 %. Néanmoins, on constate une diversité importante, puisque les cabarets à 9 % ; l’humour à 9 %, la dance-electro à 7 %, les comédies musicales à 6 % et le jazz à 4 % représentent une part significative des recettes.
Cette asymétrie se retrouve également dans l’analyse du secteur du live par nombre d’entrées. Près de 60 % des représentations payantes sont effectuées dans des jauges de moins de 200 places et totalisent 6 % des recettes de billetterie. Les moyennes jauges (de 200 à 6 000 places) représente 41 % du nombre de représentations et près de 60 % de la billetterie. Enfin, les salles de plus de 6 000 places représentent 1 % de l’offre et 34 % des recettes. À travers ces chiffres, on mesure à quel point toutes les catégories de jauges contribuent à répondre à la demande et sont complémentaires les unes des autres.
Concernant la diversité de la programmation des lieux de diffusion (hors contexte festivalier), 25 % des représentation payantes programment au moins un lead féminin et 65 % programment au moins un artiste francophone.
Les festivals peinent à atteindre l’équilibre budgétaire malgré une fréquentation et des recettes de billetterie en hausse
Malgré une offre payante en baisse (-10 %), en partie due aux annulations occasionnées par les aléas climatiques, les festivals enregistrent en 2023 une évolution notable de leur fréquentation (+9 %) et de leurs recettes de billetterie (+15 %). La hausse du billet moyen de 4 % à 38 € est située en dessous du seuil de l’inflation, témoignant de la volonté des organisateurs de garder leurs manifestations accessibles, bien que leurs modèles économiques soient fortement impactés par la conjoncture. Pour mieux appréhender ces enjeux économiques, le CNM a décidé de procéder à une analyse approfondie de la situation d’un panel de 85 festivals.
Il apparaît que, si seulement 1/8ème des festivals du panel a allongé la durée de la manifestation en 2023, c’est 1/4 du panel total qui a dû revoir son budget à la hausse. En moyenne, les charges des festivals (+11 %) évoluent plus rapidement que les produits (+10 %) en 2023.
Les évolutions majeures observées au sein des charges concernent, entre autres,le montant moyen des contrats de cession qui poursuit sa hausse (+9 %) en 2023 et ce malgré la stabilité du nombre d’artistes programmés par rapport à 2022. De même, les charges techniques sont cette année encore en augmentation (+14 %). Quant aux coûts des assurances, ils augmentent en moyenne de 13 %.
S’agissant des produits, la principale évolution observée tient à l’arrêt des financements exceptionnels liés à la crise sanitaire déployés par les pouvoirs publics en 2022. La part des subventions et aides baisse ainsi de 3 points pour atteindre 18 %, au profit des recettes propres (billetterie, bars et restauration, etc.) qui montent à 67 %.
Enfin, la répartition entre festivals bénéficiaires et déficitaires au sein du panel nous révèle que 64 % des festivals n’atteignent pas l’équilibre en 2023, pour un déficit moyen de 81 770 €. Plus notable encore, 18 % des festivals enregistrant un taux de remplissage supérieur à 98 % n’atteignent pas le seuil de rentabilité.
FOCUS
Une économie du live en croissance, portée par la diversité de l’offre et une forte demande, mais dont certains modèles économiques sont fragilisés
L’appétit des Français pour les spectacles de musiques actuelles et de variétés en 2023 nourrit une croissance de 21% des recettes de billetterie, totalisant 1,4 milliard d’euros en 2023. En effet, si l’offre de représentations payantes (65 800) a progressé de 5 %, c’est bien la demande qui porte cette croissance avec un nombre de billets émis sur la période (36 millions d’entrées) en progression de 11 %. Cette hausse est d’ailleurs particulièrement remarquable dans un contexte économique inflationniste pesant sur le budget des ménages, et qui s’est également traduit par une hausse du billet moyen de 8 % à 41 €.
L’offre de spectacles en France en 2023 se caractérise par une grande diversité des esthétiques représentées, où l’humour occupe une place très importante avec plus d’un quart du total des représentations, suivi par le jazz/blues (12 %), la variété-pop (11 %) et le rock-metal (11 %), qui cumulent à eux trois plus du tiers de l’offre. Il convient de préciser que cette étude, réalisée sur la base des données issues de la taxe sur les spectacles de musique et de variétés, n’intègre pas les spectacles de musique classique n’entrant pas dans le champ de cette taxe.
Comme les différentes catégories de spectacles obéissent à des modèles économiques de production et de diffusion très variés et pratiquent des prix différents, la place des esthétiques dans la répartition des recettes n’est pas la même que celle occupée dans le volume des représentations.
Ainsi, la variété-pop domine avec 25 % des recettes de billetterie, suivie du rock-metal à 19 % et du rap à 13 %. Néanmoins, on constate une diversité importante, puisque les cabarets à 9 % ; l’humour à 9 %, la dance-electro à 7 %, les comédies musicales à 6 % et le jazz à 4 % représentent une part significative des recettes.
Cette asymétrie se retrouve également dans l’analyse du secteur du live par nombre d’entrées. Près de 60 % des représentations payantes sont effectuées dans des jauges de moins de 200 places et totalisent 6 % des recettes de billetterie. Les moyennes jauges (de 200 à 6 000 places) représente 41 % du nombre de représentations et près de 60 % de la billetterie. Enfin, les salles de plus de 6 000 places représentent 1 % de l’offre et 34 % des recettes. À travers ces chiffres, on mesure à quel point toutes les catégories de jauges contribuent à répondre à la demande et sont complémentaires les unes des autres.
Concernant la diversité de la programmation des lieux de diffusion (hors contexte festivalier), 25 % des représentation payantes programment au moins un lead féminin et 65 % programment au moins un artiste francophone.
Les festivals peinent à atteindre l’équilibre budgétaire malgré une fréquentation et des recettes de billetterie en hausse
Malgré une offre payante en baisse (-10 %), en partie due aux annulations occasionnées par les aléas climatiques, les festivals enregistrent en 2023 une évolution notable de leur fréquentation (+9 %) et de leurs recettes de billetterie (+15 %). La hausse du billet moyen de 4 % à 38 € est située en dessous du seuil de l’inflation, témoignant de la volonté des organisateurs de garder leurs manifestations accessibles, bien que leurs modèles économiques soient fortement impactés par la conjoncture. Pour mieux appréhender ces enjeux économiques, le CNM a décidé de procéder à une analyse approfondie de la situation d’un panel de 85 festivals.
Il apparaît que, si seulement 1/8ème des festivals du panel a allongé la durée de la manifestation en 2023, c’est 1/4 du panel total qui a dû revoir son budget à la hausse. En moyenne, les charges des festivals (+11 %) évoluent plus rapidement que les produits (+10 %) en 2023.
Les évolutions majeures observées au sein des charges concernent, entre autres,le montant moyen des contrats de cession qui poursuit sa hausse (+9 %) en 2023 et ce malgré la stabilité du nombre d’artistes programmés par rapport à 2022. De même, les charges techniques sont cette année encore en augmentation (+14 %). Quant aux coûts des assurances, ils augmentent en moyenne de 13 %.
S’agissant des produits, la principale évolution observée tient à l’arrêt des financements exceptionnels liés à la crise sanitaire déployés par les pouvoirs publics en 2022. La part des subventions et aides baisse ainsi de 3 points pour atteindre 18 %, au profit des recettes propres (billetterie, bars et restauration, etc.) qui montent à 67 %.
Enfin, la répartition entre festivals bénéficiaires et déficitaires au sein du panel nous révèle que 64 % des festivals n’atteignent pas l’équilibre en 2023, pour un déficit moyen de 81 770 €. Plus notable encore, 18 % des festivals enregistrant un taux de remplissage supérieur à 98 % n’atteignent pas le seuil de rentabilité.
Diffusion de spectacle à l’échelle régionale : comment chaque territoire a-t-il tiré son épingle du jeu en 2022 ?
Le CNM publie chaque année le baromètre de la Diffusion des spectacles de musiques actuelles et de variétés en France. Pour la première fois depuis 2018, une déclinaison régionale vient compléter l’étude nationale portant sur l’année 2022. Véritable outil de pilotage au service des professionnels et des élus locaux, ces données permettent de dessiner un panorama régional utile à la réalisation de diagnostics et servant de base d’échanges dans le cadre des partenariats et contrats de filière avec les collectivités territoriales et les Directions Régionales des Affaires Culturelles.
Progression des lieux de diffusion de petites et de très grandes jauges
Bien que l’Île-de-France accueille une part importante de l’offre de spectacles payants, tous les territoires sont riches de propositions.
Ainsi, la majeure partie de l’offre proposée en salles (hors contexte festivalier) est concentrée dans les petites jauges dans la quasi-totalité des régions, comme à l’échelle nationale (60 %). En revanche, si au national ce sont les grandes jauges qui génèrent la majeure partie des recettes de billetterie (35 %), seules les régions Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes sont dans ce cas de figure. Cela s’explique par le nombre important d’équipements de type Zénith, aréna et stades situés dans leur territoire. Pour le reste des régions, les recettes sont générées en premier lieu par les jauges intermédiaires (entre 200 et 6 000 entrées).
Entre 2022 et 2019, dernière année de référence avant Covid, toutes les régions enregistrent des hausses de billetterie sur leur offre payante (hors festivals). Les baisses minimes parfois constatées sur certains territoires concernent uniquement la fréquentation et le nombre de représentations payantes. En définitive, la moitié des régions sont en progression sur tous les indicateurs de la diffusion (offre payante, fréquentation, recettes de billetterie) : Auvergne–Rhône-Alpes, Bretagne, Centre-Val de Loire, Grand Est, Hauts-de-France, et Nouvelle-Aquitaine.
Et en regardant comment ces évolutions se répartissent au sein même des lieux de diffusion, selon leurs tailles de jauge, il apparaît que seules la Bourgogne-Franche-Comté, la Normandie, le Grand Est enregistrent des progressions à la fois sur les petites jauges (moins de 200 entrées) et les très grandes (plus de 6 000 entrées), comme au national.
Une part variable du poids des festivals dans la diffusion
En 2022, les festivals qui ont eu lieu en France représentent 16 % de l’offre payante proposée et environ un quart de la fréquentation et des recettes de billetterie. Dans des régions comme la Nouvelle-Aquitaine et le Grand Est, le poids de ces manifestations au sein de la diffusion est identique à ce qui est observé à l’échelle nationale. En Occitanie, Normandie et Bourgogne–Franche-Comté, ces manifestations vont jusqu’à générer un tiers de la fréquentation et de la billetterie sur leur territoire.
Toutefois, certaines régions observent des dynamiques de diffusion encore plus exacerbées, parfois dues à l’impact de festivals emblématiques. C’est par exemple le cas de la Provence-Alpes-Côte d’Azur dont l’offre payante proposée sur le territoire repose à 60 % sur les festivals. Cette exception s’explique par le format unique du Festival Off d’Avignon, concentrant un nombre particulièrement important de spectacles. Et pour la première fois, la majeure partie des recettes de billetterie en Pays de la Loire repose sur l’offre festivalière, en raison du format exceptionnel appliqué par le Hellfest en 2022.
Enfin, en 2022 comme en 2019, la Bretagne est l’unique région de France dont la fréquentation ainsi que les recettes de billetterie proviennent en premier lieu des festivals grâce à une offre festivalière riche et en progression.
Le CNM réalise ce rapport annuel sur la base des données issues des déclarations de taxe de toutes les salles et festivals diffusant des spectacles de musiques actuelles et de variétés. Les spectacles de musique de patrimoine et de création ne sont pas assujettis à cette taxe. Seuls les chiffres issus des territoires d’outre-mer et de la Corse ne font pas l’objet de commentaire dans cette étude, les données déclarées dans ces régions étant insuffisamment nombreuses pour refléter la réalité de la diffusion.
La prochaine publication des chiffres de la diffusion des spectacles de musiques actuelles et de variétés portera sur l’année 2023. Elle sera publiée à l’occasion des Francofolies de la Rochelle en juillet 2024 avec, de nouveau, un volet dédié aux spécificités régionales afin de permettre aux acteurs locaux de pouvoir appréhender en continu comment leur territoire s’insère au sein des dynamiques nationales.
Année 2022, record battu : reprise ou édition hors norme ? Le CNM publie son rapport annuel sur la diffusion des spectacles de musiques actuelles et de variétés
En 2022, le montant total des recettes de billetterie franchit pour la première année la barre symbolique du milliard d’euros, malgré un début d’année encore marqué par des restrictions liées à la crise sanitaire. Une forte progression à nuancer cependant selon les contextes de diffusion et compte tenu des contraintes économiques fortes qui pèsent sur la filière.
Le Centre national de la musique (CNM) réalise ce rapport annuel sur la base des données issues des déclarations de taxe de toutes les salles et tous les festivals diffusant des spectacles de musiques actuelles et de variétés. Les spectacles de musique de patrimoine et de création ne sont pas assujettis à cette taxe.
L’année 2019, dernière dite « normale » avant la crise sanitaire, était déjà considérée comme une année exceptionnelle (voir l’Étude sur la diffusion des spectacles de musiques actuelles et de variétés en 2019). Avec plus de 62 000 représentations payantes et 32 millions d’entrées, l’année 2022 franchit pour la première fois le seuil du milliard d’euros de recettes avec un total de 1 146 M€ de billetterie. À cela s’ajoutent 11 701 représentations gratuites comptant pour 27 M€ d’assiette dans la taxe appliquée sur les montants de contrats de cession. La hausse de la fréquentation des représentations payantes (+7 %) inférieure à la hausse des recettes de billetterie (+17 %) traduit une hausse généralisée du prix moyen du billet (+9 %).
Si une grande partie de l’offre (61 %) est concentrée dans les lieux de petites jauges (moins de 200 entrées), les lieux grandes jauges (plus de 6 000 entrées) génèrent près de la moitié des recettes de billetterie (42 % pour 1 % des représentations). Tandis que ces deux types de configuration progressent sur l’ensemble des indicateurs, les jauges intermédiaires semblent plutôt revenir au niveau de 2019.
Les festivals quant à eux progressent, même si les situations restent contrastées entre éditions exceptionnelles et baisses de fréquentation, ces dernières pouvant être imputées à divers facteurs, tels que la richesse de l’offre estivale ou encore les aléas climatiques. 2022 marque ainsi un retour en force des festivals, mais ne doit pas masquer des tensions de plus en plus fortes sur les modèles économiques de ces événements (voir l’Étude sur l’économie des festivals du CNM publiée au Printemps de Bourges en avril 2023).
Le Centre national de la musique (CNM) réalise ce rapport annuel sur la base des données issues des déclarations de taxe de toutes les salles et tous les festivals diffusant des spectacles de musiques actuelles et de variétés. Les spectacles de musique de patrimoine et de création ne sont pas assujettis à cette taxe.
Même si l’Île-de-France concentre une part importante de l’offre des spectacles payants (40 %), tous les territoires sont riches de propositions. Il est intéressant de noter en revanche une légère baisse de l’offre proposée par les acteurs publics (collectivités territoriales, établissements publics, etc.) au profit des associations (51 % des déclarants) et des sociétés commerciales.
Parmi les esthétiques diffusées, l’Humour représente encore en 2022 la part la plus importante de l’offre (28 %), tandis que le genre Pop, Rock, et assimilés se maintient en tête de la fréquentation et de la billetterie (respectivement 23 % et 29 %). Sur ces deux indicateurs, le genre Rap, Hip-hop, et assimilés connaît, quant à lui, les croissances les plus fortes par rapport à 2019 (+71 % en fréquentation et +96 % en recettes de billetterie).
Enfin, le Top 50 des lieux réalisé dans le cadre de cette étude représente une part de la fréquentation et des recettes globales identique à 2019, mais une part en baisse du nombre de représentations, en raison de l’accélération de l’offre dans les lieux de très grandes jauges (+45 %). La part des 50 plus gros festivals augmente quant à elle fortement dans l’ensemble des représentations par rapport à 2019, notamment du fait des éditions exceptionnelles de 2022. Cette hausse est toutefois contrebalancée par une évolution plus mesurée de leur part dans la fréquentation totale et l’ensemble des recettes de billetterie.
La diffusion des spectacles de musiques actuelles et de variétés en France (2019-2022)
Le Centre national de la musique présente comme chaque année les chiffres de la diffusion des spectacles de musiques actuelles et de variétés en France. Il prévoit une reprise en demi-teinte pour l’année 2022 avec 909 millions d’euros de recettes, après deux années atypiques du fait de l’impact de la crise sanitaire sur le spectacle vivant.
Données sur l’état de santé de la filière musicale française (2019-2021)
Le CNM présente les chiffres de la diffusion des spectacles de musique et de variétés pour l’année 2019
Le Centre national de la musique publie un jeu de données qui permettent de mieux mesurer l’état de santé de la filière musicale française en cette rentrée 2021, en particulier s’agissant du spectacle musical et de variétés. Trois séries d’éléments éclairent la situation sous un jour très particulier.
La diffusion des spectacles de musiques actuelles et variétés 2018
Date de publication : 27 septembre 2018
Le CNM, et avant lui le Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV), est en charge de toutes les opérations nécessaires à la perception de la taxe sur les spectacles de variétés (opérations d’assiette, de liquidation et de recouvrement). Il collecte ainsi les informations nécessaires à la perception de la taxe auprès des déclarants ainsi que quelques informations complémentaires. C’est le traitement de ces informations qui permet l’élaboration des statistiques de diffusion des spectacles de variétés et de musiques actuelles publiées par le CNM (au troisième trimestre de l’année suivante en raison des délais de déclaration).
Les chiffres 2018 n’ont pu à ce jour être publiés. Le CNM met tout en œuvre pour que l’actualisation des données pour 2018 et 2019 puisse faire l’objet d’une publication avant la fin de l’année 2020.
La diffusion des spectacles de musiques actuelles et de variétés en France en 2017 :
- plus de 4 000 déclarants ;
- 65 420 représentations payantes (+4 %) ;
- 404 entrées par représentation en moyenne (+5 %) ;
- 26,4 millions d’entrées payantes (+9 %) ;
- 35 € de prix moyen du billet (+5 %) ;
- 930 millions d’euros de recettes de billetterie (+15 %).
Avec 26,4 millions d’entrées payantes (28,7 millions en comptant les exonérées), les 65 420 représentations payantes déclarées ont généré 930 millions d’euros de recettes de billetterie en 2017.
L’accroissement de l’offre de représentations en France (+4 %) a été alimenté à la fois par les festivals, la programmation saisonnière des salles et des événements isolés ; à la fois dans des lieux de petite, de moyenne et de grande jauge ; et dans l’ensemble des régions françaises, à quelques exceptions près. Dans l’ensemble de ces contextes de diffusion, cet accroissement de l’offre a rencontré un public plus nombreux.