Avec 98 % des événements qui ont pu se tenir l’an passé, 2022 est l’année de la reprise pour les festivals. Les taux de remplissage restent néanmoins disparates et les difficultés financières et de recrutement récurrentes.

Malgré le retour du public, le secteur du spectacle fait face à l’inflation des coûts énergétiques, aux hausses de salaires et aux baisses des aides publiques.

En 2023, avec l’explosion des coûts de production, un changement majeur attend les spectateurs : la hausse probable du prix des billets de concert sera de l’ordre de 10 %.

Face à l’inflation, beaucoup d’artistes se disent incapables d’encaisser la hausse des coûts des tournées. Si cela touche d’abord les Américains qui programment des tournées en Europe, les artistes indépendants français ne sont pas épargnés.

Le CNM lance un appel aux labels afin de certifier les ventes à l’international des productions françaises (albums/singles) en 2022.

Avec 17 des 20 meilleures ventes d’albums en 2022, les projets des artistes produits en France confirment leur succès auprès des fans, toutes générations et toutes esthétiques musicales confondues.

“Nous avons plus que jamais conscience de la nécessaire évolution systémique qui s’impose à notre secteur pour réduire son empreinte” déclare ce collectif qui s’engage à publier une feuille de route détaillée de sa coopération d’ici 2024.

“Notre enquête sur les festivals met en évidence ce qui leur a fallu pour traverser les dernières années et aborde certains des défis à venir pour l’année prochaine” déclare James Drury, rédacteur en chef de l’European Festival Report.

Pour la troisième année consécutive, le Top 10 Albums italien est entièrement dominé par le répertoire local. Par ailleurs, l’âge moyen des artistes de ce Top 10 a baissé de 35 %, témoignant d’un véritable changement générationnel.

Dans le viseur de Sir Lucian Grainge, président-directeur général d’UMG, les effets pernicieux du “prorata centric” et le “bruit” causée par les vidéos courtes notamment.

Avec 20 % d’événements en moins (2022 vs 2019), la musique classique n’a pas encore retrouvé son niveau d’activité d’avant pandémie. La France et l’Allemagne programment moins de musique du XXe siècle et moins de compositeurs vivants que leurs voisins.