Avec une progression de 8,2 % au 1er semestre et un chiffre d’affaires de 364,4 M€, le marché de la musique enregistrée poursuit sa croissance, portée par le streaming payant.

Une étude de Technopol, publiée à l’occasion de la Paris Electronic Week, souligne la précarité du secteur alors que la saison 2022 des festivals n’a pas été brillante pour l’électro.

“Il n’y a pas plus de monde et on a moins d’argent” : dans les grandes salles, le public était bien là, mais en coulisses, la plupart de ces grands événements ont vécu l’enfer.

A la Philharmonie de Paris, les dépenses énergétiques ont augmenté d’environ 35 %, à l’Opéra de Lille de près de 30 %. Des chiffres qui inquiètent et poussent les démarches d’éco-responsabilité des institutions culturelles.

Depuis le début du quinquennat, les crédits affectés à ce secteur ont crû de 22,3 %. Le budget atteindra 4,2 milliards d’euros en 2023.

Les principaux dirigeants de FKP Scorpio, DreamHaus et ARTmania ont discuté de l’impact des coûts de production et des taux d’inflation sur la saison 2022/2023.

DistroKid, CD Baby, Tunecore, Symphonic… la plupart des distributeurs pour artistes indépendants se livrent actuellement une rude concurrence.

Une audience à la House Of The Lords révèle les dommages déjà causés par le Brexit pour les musiciens britanniques qui souhaitent tourner en Europe.

Malgré une forte hausse du marché de la musique en ligne depuis dix ans, “un déséquilibre systémique” subsiste dans la répartition des revenus révèle une étude européenne de la GESAC. L’augmentation des prix de l’abonnement est souhaitée.

La plateforme a revu à la baisse ses dépenses marketing dans les marchés qu’elle ne considère plus comme prioritaires : le Mexique et les pays du Golfe notamment.