Les États-Unis sont le plus important marché de la musique au monde, que ce soit du point de vue du live, du recording ou du publishing. Cela n’a rien d’étonnant pour la première puissance économique mondiale dont le PIB était de 20,5 trillions de dollars selon le FMI en 2018.
Avec près de 300 millions d’habitants, les États-Unis sont le premier marché de la musique enregistrée au monde. Très loin devant le Japon (deuxième marché du recording au monde avec 2,9 milliards de dollars), les États-Unis comptent pour plus d’un tiers des revenus mondiaux de la musique enregistrée selon l’IFPI avec 7 milliards de dollars en 2019 (+10,5 % par rapport à 2018) et pour 44,8 % des revenus de streaming.
Les États-Unis accueillent également le plus important marché du live au monde avec un nombre impressionnant de grands événements et une industrie colossale qui représentait 28,4 milliards de dollars (2017) en revenus de billetterie. Les plus grandes agences de booking (Paradigm, William Morris Agency, CAA, United Talent Agency) et de promoters au monde, dont le leader mondial Live Nation Entertainement dirigé par Michael Rapino, se trouvent aux États-Unis. Ce vaste marché peut accueillir des tournées dans de nombreux lieux de toutes tailles (des petits clubs jusqu’aux plus grandes arénas). Les tournées aux USA requièrent néanmoins souvent un important investissement, et l’obtention de visas peut s’avérer compliquée.
L’édition est l’un des domaines où les opportunités sont infinies aux États-Unis. Une chanson bien placée dans une série de Netflix ou HBO peut générer un intérêt important pour une musique. Il existe un grand nombre de superviseurs musicaux qui sont toujours à la recherche de musique européenne et qu’il est possible de rencontrer lors des différents événements professionnels dédiés à la synchronisation tels que Sync Summit, Musexpo, etc.
ASCAP et BMI font partie des plus puissants organismes de gestion de droits (OGC) pour les auteurs-compositeurs. La création de SoundExchange en 2004, en charge de la rémunération équitable, a fait des USA un leader mondial des droits voisins alors même que l’organisme ne collecte que des droits digitaux.