Le Centre national de la musique publie annuellement un rapport sur la diversité musicale dans les médias : audiovisuel, la radio, le streaming et la production phonographique et au streaming (audio et vidéo).
Après concertation des organisations professionnelles et des organismes de gestion collective de la production phonographique, le CNM a pris la décision de retirer de son étude streaming audio le classement du top 10 labels. En effet, il est apparu que les données permettant d’établir ce classement agrégeaient des informations relatives aux distributeurs, licenciés et premiers propriétaires des œuvres concernées, sans qu’il soit possible de distinguer avec la précision nécessaire ces différentes situations. Un travail est engagé avec les professionnels, afin d’identifier une autre source de données permettant d’analyser la diffusion des œuvres musicales du point de vue de la production phonographique.
Le rapport annuel publié par le CNM s’inscrit dans un dispositif d’observation globale de la diversité musicale, appréhendée sous tous ses aspects, de l’amont (la production) à l’aval (la diffusion). Il couvre les univers de la production phonographique, de la radio, de la télévision et du streaming audio et vidéo, pour lesquels il analyse la diversité sous l’angle des esthétiques musicales, de la représentativité femmes/hommes, de la langue (part de la francophonie) et de récence des titres (part des nouveautés[1]).
Du côté de la production, plus de 265 500 nouveaux titres commercialisés en France sont déclarés en 2022, dont 14 % sont produits par des producteurs de nationalité française et fixés en France.
Parmi ces nouveautés déclarées par plus de 1 400 déclarants membres ou associés des deux sociétés de gestion des droits (SCPP et SPPF), près des trois-quarts relèvent du répertoire international et 8% sont francophones. Du côté des esthétiques, la Variété-Pop se classe au premier rang des genres musicaux avec 32 % des nouveautés déclarées (soit 85 514 phonogrammes), suivie du Rock-Metal (21 %). Les voix à tonalité dite féminine représentent quant à elles un peu plus d’un quart (26 %) des nouveautés[2].
Pour la première fois cette année, l’étude sur la production phonographique s’élargit à la production de clips.
En 2022, plus de 4 600 clips de nouveautés ont été produits et déclarés par près de 350 membres ou associés de la SCPP et SPPF. L’international représente plus des deux tiers des clips produits, et le répertoire francophone 31 %. Le Rap et la Variété-Pop, tous deux à 29 % des clips, sont les genres musicaux le plus répertoriés. Les voix à tonalité dite féminine pèsent quant à elles pour 27 % de l’ensemble des clips.
En radio[3], le répertoire francophone se maintient, le Rock-Metal progresse et les nouveautés occupent une place majoritaire
135 136 titres interprétés par plus de 50 000 artistes diffusés près de 7,1 millions de fois ont été recensés et analysés. L’exposition du répertoire francophone recule d’un point par rapport à 2021 en diffusion, s’établissant à 33 %, mais reste stable en titres (16 %).
Du côté des esthétiques, la Variété-Pop reste le genre dominant en titre (28 %), et en diffusion (42 %), malgré un certain repli sur cet indicateur (-3 points vs 2021). Deuxième genre le plus diffusé, la Dance-Electro apparait stable en titre (17 %) et gagne un point en diffusion (19 %). À la troisième position, le Rock-Metal progresse d’un point en titre, à 13 %, et de 3 points en diffusion, à 12 %.
Les nouveautés restent quant à elles majoritaires en diffusion (53 %) et les entrées en playlist[4], dont près de 30 % sont francophones, cumulent la moitié des diffusions.
En télévision, si la diffusion du live progresse, l’exposition de la musique est toujours portée par le clip
Avec un taux de musique de 35,9 % en 2022, l’exposition musicale en télévision reste massivement portée par la diffusion de clips (12 000 clips recensés), diffusés à 80 % sur les chaînes musicales du câble-satellite. Sur le panel des 20 chaînes observées[5], le répertoire francophone et les nouveautés prédominent, représentant respectivement 59 % et 64 % des diffusions de clips. La Variété-Pop, quant à elle, est le genre majoritaire sur le panel avec 51 % des diffusions. Les voix à tonalité dite féminine progressent, cumulant près de 20 % des diffusions (18 % en 2021). Près de 90 % des artistes sont des nouveaux talents.
Du côté de la diffusion du live, le rapport fait état de 3 200 heures de live diffusées à 85 % par la TV numérique hertzienne, pour lesquelles 5 108 artistes ont été mis en avant dans près de 1 300 programmes différents. Une offre en progression par rapport à 2021 (+27 % en volume d’heures de diffusion), essentiellement due à la retransmission de concerts. Tout format de live confondu, le répertoire francophone totalise 42 % de parts en diffusion, un indicateur en repli de près de 3 points par rapport à 2021. En hausse de 6 points, le Rock-Metal se classe en tête des genres musicaux avec 21 % des diffusions, porté par la programmation de certaines chaînes historiques. Près de 20 % de l’offre, soit 611 heures de diffusions musicales, sont programmées en première partie de soirée. Une progression de 23 % par rapport à 2021, essentiellement liée à la programmation en linéaire de France 4/Culturebox, qui ne saurait masquer un repli de la diffusion live sur les chaînes historiques en première partie de soirée.
Sur les plateformes audiovisuelles, prédominance du répertoire international et des contenus instrumentaux
Sur les plateformes audiovisuelles, 2 000 concerts captés totalisent 23,4 M de vues dont plus des deux tiers sont générés en replay, et 2 800 heures de contenus musicaux ont été mis en ligne sur les plateformes Culturebox et Arte Concert. Le répertoire international pèse pour près de 60 % des vues et si la musique classique représente près d’un quart de l’offre, le Rock-Metal est le genre le plus visionné avec près de 40 % des vues. 9 artistes sur 10 sont des nouveaux talents, et 16 % des artistes ont des voix à tonalité dite féminine tandis que l’instrumental (classique, lyrique et jazz notamment) domine à hauteur de 37 %.
Sur les plateformes de streaming audio, une consommation dominée par le Rap et les titres francophones
Le top 10 000 des titres streamés en France sur les 6 plateformes[6] du panel cumule près de 60 Mds de streams, soit plus de 4 700 artistes réunis sous 1 674 labels et mis en ligne par 63 distributeurs. Avec 29,2 Mds de streams, près de la moitié des streams du top 10 000 proviennent du genre Rap, qui comptabilise plus de 45 % des titres du top. C’est également le genre qui compte le plus de nouveautés, mais au global 54 % des titres streamés sont Gold (mis en ligne il y a plus de 36 mois). Si près de deux tiers des streams sont francophones, le Rap et la Variété-pop sont les seuls genres musicaux où la langue française prédomine. Parmi les artistes francophones (2 027), 88% sont des nouveaux talents. Alors que les 10 artistes les plus streamés sont des hommes, 1 735 titres ont une tonalité dite féminine et totalisent plus de 9 Mds de streams (soit seulement 15 %). 28 % des écoutes proviennent des playlists proposées par les plateformes et 72 % des streams sont issus d’une source d’écoute opérée par l’utilisateur (40 % hors playlist ; 32 % playlist utilisateur). Les 5 000 premiers titres du top totalisent près de 80 % des streams et le top 4[7] distributeurs représente 88 % des streams générés sur le top 10 000.
[1] On parle de nouveautés pour les titres produits depuis moins de 12 mois
[2] Sur plus de 60 % de nouveautés produites et commercialisées en 2022 dont le genre de l’interprète principal est identifié
[3] En raison d’un changement de méthodologie du volet radio en 2021, les chiffres 2021 et 2022 sont publiés simultanément mais les évolutions présentées portent sur ces deux années.
[4] Nouveauté comptabilisant pour la première fois au moins 3 diffusions hebdomadaires sur une même station entre 5h et 24h.
[5] TF1, France 2, France 3, Canal+, ARTE, M6, France 4 / Culturebox, France 5, CStar, W9, TMC, M6 Music, MCM, CStar Hits France, MTV, MTV Hits, NRJ Hits, RFM TV, Trace Urban, TV5 Monde Europe
[6] Amazon Music, Apple Music, Deezer, Qobuz, Spotify, YouTube/YouTube Music
[7] Universal Music, Sony Music, Warner Music et Believe
Rapport de la diversité en 2021
Depuis 2003, le Centre national de la musique (CNM) publie un rapport sur la diversité musicale dans le cadre de sa mission d’observation, élargi pour la première fois cette année à la diversité musicale produite et exposée sur les plateformes audiovisuelles et musicales.
n décembre 2022, le CNM publie son rapport annuel sur la diversité musicale dans les médias en 2021 appréhendée sous tous ses aspects (diversité des titres et des artistes, exposition des œuvres francophones et de production française, répartition des esthétiques musicales, répartition du genre du lead, renouvellement de la création) et, pour la première fois, sur tous les supports (production phonographique et streaming en plus des traditionnels rapports TV et radio).
L’ensemble des organismes et organisations représentant les acteurs de la filière musicale (artistes, producteurs, éditeurs, diffuseurs) et les services de l’État ont contribué à bâtir les nouveaux outils nécessaires à la refonte et à l’élargissement de l’observation de la diversité musicale. Les collaborations initiées par le CNM avec les plateformes de streaming ainsi que les organismes de gestion collective de la production phonographique, qui n’étaient jusqu’à présent pas directement sollicités pour cette étude, ont permis d’étendre le dispositif d’observation dans une version inédite.
Production phonographique : nouveautés commercialisées en France
Plus de 81 000 nouveautés (dénombrées en titres) produites par plus d’un millier de déclarants ont été commercialisées en France en 2021 (sur la base des déclarations enregistrées par les deux sociétés de gestion des droits, la SCPP et la SPPF). Plus de 60 % des nouveautés relèvent du répertoire international, 17 % sont francophones et 14 % des voix ont une tonalité dite féminine[1]. La variété-pop se classe au premier rang des genres musicaux produits et commercialisés avec 34 % (soit 27 462 titres) des nouveautés déclarées, suivie de la dance-électro (15 % soit 12 016 titres), du rock-metal (14 % soit 11 744 titres), du rap (13 % soit 10 213 titres) et de la musique classique (9 % soit 6 964 titres).
Télévision : clips et concerts diffusés sur 20 chaînes
L’exposition de la musique en TV est essentiellement portée par les clips diffusés sur les chaînes du câble et du satellite. Plus de 13 200 clips interprétés par 6 905 artistes totalisent 1,1 M de diffusions sur l’année 2021 pour 10,7 Mds de contacts[2]. La variété-pop pèse pour 51 % des diffusions. Le répertoire francophone atteint près de 60 % de parts en diffusion. Deux tiers des diffusions sont portés par le format nouveauté et 18 % des voix ont une tonalité dite féminine.
Les live plateau et concerts totalisent 38 520 diffusions soit plus de 2 500 heures diffusées à 91 % par les chaînes de la TV numérique hertzienne. Près de la moitié des diffusions sont francophones, et la variété-pop domine avec 27 % de parts en diffusion. Près de 20 % de l’offre musicale, soit 499 heures de diffusion musicale, sont programmés en première partie de soirée.
Streaming vidéo : clips YouTube et captations de concerts (Arte concert et Culturebox)
Le Top 200 des clips les plus visionnés en 2021 sur la plateforme de vidéos en ligne YouTube cumule 2,4 Mds de vues[3]. Les nouveautés et le répertoire francophone concentrent respectivement 95 % et 88 % des vues. Le rap, genre dominant, réunit près de 60 % des vues, suivi de la variété-pop pour 20 %. Les voix à tonalité dite féminine représentent un peu plus de 10 % de parts en vue.
L’examen de l’offre délinéarisée de concerts disponibles sur deux plateformes numériques gratuites, dédiées au spectacle vivant, recense plus de 2 500 événements interprétés par 2 000 artistes, soit près de 2 700 heures de contenus musicaux, dont 70 % sont disponibles en replay. La dance-électro avec 31 % des contenus, suivie de la musique classique (19 %) et du jazz-blues (13 %), arrive en tête d’une offre de musique majoritairement instrumentale.
Streaming audio : Top 1 000 Spotify, Deezer, Apple, Qobuz, Napster
Le Top 1 000 titres agrégé à partir des données des 5 plateformes cumule près de 18 Mds de streams pour 618 artistes. Les écoutes sont majoritairement portées par les nouvelles sorties (titres de moins de 12 mois), le format nouveauté générant 57 % des streams. Le rap, qui totalise au global près de 60 % des streams, est le genre musical dont la part de titres francophones est la plus importante (88 %). Les voix à tonalité dite féminine représentent 13 % du total des streams du Top 1 000 titres agrégé. Si la consommation est quasi équivalente en nombre de streams entre les playlists créées par les utilisateurs, les playlists des plateformes (éditoriales et algorithmiques) et les écoutes hors playlists, le répertoire international s’écoute principalement via les playlists plateformes (40 %) et les titres francophones majoritairement en dehors des playlists (39 %).
Radio : un panel de 65 stations, des résultats publiés au premier semestre 2023
En raison d’évolutions méthodologiques récentes, les résultats de l’étude portant sur le panel de 65 stations de radio n’ont pu être intégralement stabilisés pour cette fin d’année 2022. Ils seront présentés avant la fin du premier semestre 2023, avec les résultats 2022.
Précautions de lecture et amélioration pour la prochaine publication
Ce rapport est, dans sa configuration, une première, avec une nouvelle méthodologie, une redéfinition des indicateurs, un élargissement du nombre de stations radio et chaînes de TV observées, l’intégration des plateformes de streaming, qui rendent impossibles les comparaisons avec les précédentes études sur la diversité dans le paysage audiovisuel et radiophonique.
Des ajustements sont d’ores et déjà envisagés pour la prochaine publication en 2023 des données 2022, afin de perfectionner le dispositif d’observation et ainsi assurer une meilleure représentativité de la filière : élargissement du périmètre streaming audio et vidéo, extension de l’observation des clips produits et déclarés aux organismes de gestion collective, concertation sur une définition appropriée de la diversité des modèles économiques des acteurs de la production phonographique.
[1] Sur près de 43 000 nouveautés commercialisées en 2021 dont le genre du lead artistique est identifié.
[2] Pondération de la diffusion de clips par l’audience des chaînes aux différentes tranches horaires.
[3] Afin de donner une vision plus pertinente de la consommation musicale sur cette plateforme, le nombre de vues de chaque clip du Top 200 agrège les vues France des vidéos officielles (clips et paroles), issues de comptes gratuits et payants.
2020-2017 I La diversité musicale dans le paysage radiophonique
Indicateurs de la diversité musicale dans le paysage radiophonique | Année 2020
Date de publication : 5 juillet 2021
Malgré l’annulation de partenariats et d’évènements, la quasi-totalité des radios du panel bouleverse ses programmes et réaffirme son soutien à la scène française, par le biais d’opérations de promotion des artistes français, d’émissions spéciales et d’interviews d’artistes locaux, ce que confirme la hausse du taux de musique, conséquence mécanique de la chute du temps d’antenne dédié à la publicité.
Pour la 5e année consécutive, le panel présente les principaux indicateurs de la diversité en hausse : +12,5 % de titres, +9,3 % d’artistes, +3,2 % de diffusions. Néanmoins les contacts musicaux (nombre de diffusions pondérées par l’audience) reculent de -1 %. En contact, la part des nouveautés recule de -2 pts, celle des nouveautés francophones gagne +1,8 pt. Les nouvelles entrées en playlist sont stables à 3,3 % des titres, avec une part inégalée de 40,5 % de francophones (+3,5 pts). Le répertoire diffusé privilégie le pop/rock (24,1 % de part en diffusion) devant la variété française (16,9 %) et la dance (14,7 %), les labels indépendants progressant à 26,1 % de part en diffusion (+4,8 pts).
Rapport 2019
Date de publication : juillet 2020
En hausse pour la quatrième année consécutive, la diversité en titres (120 425), en artistes (40 297), en diffusions (4,7 millions) et en nouveautés (46 655), mesurée sur le panel étudié de 42 stations, présente les résultats les plus élevés depuis 2011, comme pour l’exposition des titres francophones.
Les « contacts musicaux », c’est-à-dire le nombre de diffusions pondéré par l’audience, sont en progression par rapport à 2018 (+3 %), mais toujours en repli par rapport au niveau de 2011 (-3 %). Si le pop/rock prédomine, à 26 % de parts en diffusion, la dance, qui s’établit à 16 %, recule tant par rapport à 2018 (-3 pts) que 2011 (-8 pts).
Rapport 2018
Date de publication : juin 2019
Pour la troisième année consécutive, le panel de 42 stations présente des hausses sur une grande partie des indicateurs : la diversité progresse de +3 % vs 2017, tant en titres (119 442) qu’en artistes (40 115) pour un total de 4,6 M diffusions (+2 %), dans un contexte de baisse des audiences (-1,3 % en contact). À plus de 16 %, la francophonie présente une part quasi similaire quelle que soit l’actualité des titres, pour 33 % des diffusions et 36 % des diffusions de nouveautés. En progression de +8 % en titres et +7% en diffusion, celle-ci est deux fois plus importante au sein des nouveautés…
Rapport 2017
Date de publication : juin 2018
Ce quinzième rapport annuel marque une progression certaine de la quasi-totalité des indicateurs par rapport à 2016 : titres +6,5 %, artistes +8,1 %, nouveautés +16,3 %, titres exclusifs +8,3 % et leurs diffusions +12,7 %, dans un environnement de baisse d’audience du media radio. Par rapport à 2011, ces mêmes indicateurs s’inscrivent à la hausse ; la francophonie, en légère hausse par rapport à 2016, recule de -2,8 pts en titre, -4,7 pts en artiste, -3,4 pts en diffusion et -2,9 pts en contact vs 2011.
2020-2017 I La diversité musicale dans le paysage audiovisuel
Indicateurs de la diversité musicale dans le paysage audiovisuel | Année 2020
Date de publication : 5 juillet 2021
En 2020, la durée d’écoute globale de la TV s’établit à 3 heures 58 minutes (+18 min), une durée record liée à une augmentation du nombre de téléspectateurs quotidiens (+8 %) et au temps consacré par chacun au visionnage de la TV (+3 %).
Les chaînes ont su adapter leurs programmes, les réajuster à l’occasion du déconfinement, renforcer les thématiques culturelles en soutien des festivals et des artistes dans des conditions sanitaires strictes, voire se réinventer à l’image de la reconversion de France 4.
Sur le panel et sur la tranche horaire 24h-24h, les indicateurs de la diversité progressent sur la période : à la fois en nombre de vidéomusiques (12 572, +9,8 %), d’artistes (5 254, +10,1 %) et de diffusions (940 694, +1,4 %). La francophonie progresse également (48,8 %, +0,7 pt), la variété française s’exposant à hauteur de 21,5 % (+1 pt) ; les nouveautés atteignent quant à elles leur plus bas niveau (64 %, -4,1 pts).
Pour la troisième année consécutive, le volume d’heures de diffusion des concerts et interprétations en plateau se contracte avec 1 743 heures 47 minutes (-0,2 %) et la diffusion de concerts atteint son plus bas niveau depuis 2009 ; si les programmes différents diffusés sont plus nombreux (876, +17,1 %), l’exposition des artistes est en repli (2 516, -0,6 %). Quoique moins exposée, la musique classique prédomine (34,2 %, -2,2 pts). La première partie de soirée totalise 108 heures 13 minutes de diffusion musicale (+0,9 %), dont plus de 85 heures de live plateau (+3,5 %).
Rapport 2019
Date de publication : juillet 2020
En hausse pour la quatrième année consécutive, la diversité en titres (120 425), en artistes (40 297), en diffusions (4,7 millions) et en nouveautés (46 655), mesurée sur le panel étudié de 42 stations, présente les résultats les plus élevés depuis 2011, comme pour l’exposition des titres francophones.
Les « contacts musicaux », c’est-à-dire le nombre de diffusions pondéré par l’audience, sont en progression par rapport à 2018 (+3 %), mais toujours en repli par rapport au niveau de 2011 (-3 %). Si le pop/rock prédomine, à 26 % de parts en diffusion, la dance, qui s’établit à 16 %, recule tant par rapport à 2018 (-3 pts) que 2011 (-8 pts).
Rapport 2018
Date de publication : juin 2019
La diffusion de vidéomusiques se caractérise par une plus grande diversité en termes de vidéomusiques diffusées (+9,2 %), d’artistes exposés (+10,7 %), et se conjugue à une hausse des diffusions (+1,2 %) portée par les chaînes du câble-satellite. Pour la première année, le rap domine avec 21,8 % de parts en diffusion (+4,1 pts) ; la diffusion de nouveautés, en recul sur le panel (-2,5 pts), atteint sur la TV numérique hertzienne son niveau le plus bas depuis 10 ans (-12 pts). Sur les seules chaînes numériques hertziennes, la diffusion de concerts et interprétations plateau expose plus d’artistes (+6,4 %) au sein d’un plus grand nombre de programmes (+7,7 %). Avec plus de 125 heures de diffusions musicales (+1,1 %), la première partie de soirée composée à 82 % de live plateau progresse, alors qu’en 24h/24h la volumétrie se contracte (-13,3 %), et la diffusion de concerts recule de 353 heures (-17,9 % vs 2017).
Rapport 2017
Date de publication : juin 2018
Ce neuvième rapport annuel fait état de peu d’évolution des taux de musique, d’une progression de la diffusion sur le panel, notamment sur l’univers de la vidéomusique (+1,7 %) avec toutefois un recul du nombre de clips diffusés (-13,5 %) et d’artistes exposés (-4,1 %). Sur les chaînes numériques hertziennes, la diffusion de concerts progresse (+6 %) au détriment du live plateau (-11,5 %). Le volume d’heures de diffusions musicales s’inscrit à la hausse (+2,4 %), malgré une baisse du nombre de programmes (-9,2 %).